Les lauréats

Millésime 2022

 

Gaétan Scherrer

Lauréat du 19e Prix Jacques-Goddet

Christian Prudhomme, qui lui a remis le 19e Prix Jacques-Goddet à Libourne, lors du Tour de France 2023, reste le premier à en convenir : « un journaliste bien élevé ». Autant dire, dans la bouche du directeur du Tour de France, un authentique compliment parce que Gaétan Scherrer, né à Mulhouse en 1991, est sorti diplômé d’une école rivale de la sienne, à savoir le Centre de formation des journalistes — le fameux CFJ de Paris ! La suite n’est pas mal non plus : son entrée à L’Équipe, fin 2016, pour y suivre les compétitions de handball et surtout de basket-ball, sa discipline de prédilection. Puis il y eut, à l’invitation d’Alexandre Roos et de Philippe le Gars, deux de ses confrères (deux anciens lauréats du Prix Jacques-Goddet), la proposition de découvrir le cyclisme, sport de compagnonnage et de transhumance. Gaétan Scherrer, patient et talentueux, accepta le challenge, s’y faisant aussitôt connaître, et même reconnaître. Son portrait au pied levé d’Yves Lampaert, maillot jaune inattendu, en est la meilleure preuve.

© ASO / Étienne Garnier

Lire l’article de Gaétan Scherrer

« Lampaert, le champ des possibles »

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Millésime 2021

 

Alexandre Roos

Lauréat du 18e Prix Jacques-Goddet

Les lecteurs de L’Équipe l’ont vérifié de bonne heure : un ton ! Un ton qui n’appartient qu’à lui, dans la tradition des grands chroniqueurs, et qui vous prend par le bras pour vous emmener, cœur battant, de la première à la dernière ligne… D’ailleurs, chez Alexandre Roos, le cœur tient beaucoup de place ! La preuve que cet homme, né le 30 juin 1982 à Colmar, a choisi d’être un grand amoureux. Amoureux du cyclisme et du Tour de France qu’il suivait, en 2021, pour la dixième fois. Amoureux du voyage et des paysages que traversent les pelotons. Amoureux de la vie. Et, surtout, amoureux de cette langue française qu’il sait si parfaitement déployer dans l’urgence incommode d’un bouclage quotidien. Au fronton du 18e Prix Jacques-Goddet, on retiendra qu’il a été primé pour son article « En jaune pour toujours », au quatrième tour, par huit voix contre trois voix pour sa consœur Dominique Issartel. Au terme d’un millésime particulièrement relevé…

 

 

©  Frédéric Mons / L’Équipe

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« En jaune pour toujours »

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Millésime 2020

 

Gilles Comte

Lauréat du 17e Prix Jacques-Goddet

Si Gilles Comte était lui-même l’un de ces coureurs dont il parle, il faudrait le regarder comme un spécialiste des classiques — et l’un des tout meilleurs qui soient ! Que l’on en juge : deux fois lauréat du Prix Pierre-Chany qui récompensait le meilleur article écrit sur l’ensemble d’une saison cycliste, et, maintenant, deux fois lauréat du Prix Jacques-Goddet ! Bref, au sens strict, un palmarès ! Mais à la condition d’admettre, paradoxalement, que cet incontestable champion a l’âme des porteurs d’eau à l’ancienne. Son ambition ? Servir. C’est-à-dire mettre les autres en lumière. En ce sens, son portrait d’André Poulidor, frère de Raymond, est un modèle du genre. Et, pour reprendre la formule d’Olivier Galzi, dans le match qui l’opposa à Alexandre Roos, le jury eut à trancher « entre un très bel instantané et un moment d’éternité ». Pour le bonheur de Gilles Comte, il a choisi l’éternité.

 

 

© Frédéric Mons / L’Équipe

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« Un tour chez André »

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Millésime 2019

 

Philippe Brunel

Lauréat du 16e Prix Jacques-Goddet

Que manquait-il encore à cet homme qui avait déjà tout gagné, à commencer par l’admiration unanime de ses pairs ? Sans doute ce Prix Jacques-Goddet qu’il décroche au terme de son dernier Tour de France, après quarante-trois années passées à L’Équipe ! Plus qu’une carrière, une aventure… Celle que Philippe Brunel, né à Paris en 1956, a menée au sein de la rubrique « Cyclisme », portée par une plume altière, à l’évidence sans égale. Mais portée aussi — on l’oublie trop souvent — par la passion du voyage et la passion des rencontres. « Il n’y a pas de champions, il n’y a que des personnages… », aime-t-il à dire. Il nous permettra d’ajouter que lui-même, justement, incarnait l’un de ces personnages. Il a été l’un des rares confidents de Jacques Goddet. Il a été l’ami de Pierre Chany et d’Antoine Blondin. Par un merveilleux raccourci qu’explique seul son talent, il a reçu cinq fois le Prix Pierre-Chany. Et il se voit donc maintenant attribuer le seizième Prix Jacques-Goddet­­ – Trophée Edeis l’Allié des Territoires. Formidable point final d’un portrait éblouissant consacré au personnage qu’il a peut-être le plus estimé : Eddy Merckx.

 

© Prix Jacques-Goddet / Émilie Hautier

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« Merckx pour toujours »

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Millésime 2018

 

Jean-Luc Gatellier

Lauréat du 15e Prix Jacques-Goddet

On pourrait simplement dire, pour présenter Jean-Luc Gatellier, déjà l’un des lauréats du 8e Prix Jacques-Goddet, qu’il a depuis ajouté sept Tours de France à son compteur. Mais ce serait oublier que cet homme, toujours grand reporter à L’Équipe, et toujours d’une discrétion légendaire, est devenu une véritable référence dans le récit journalistique. N’a-t-il pas reçu à deux reprises le Prix Pierre-Chany récompensant le meilleur article de presse publié sur une saison de cyclisme ? Et n’est-il pas également le récipiendaire du Prix Blondin du Tour remis en 2019 ? Les preuves d’un authentique talent qui repose sur cette évidence : la confiance que lui vouent toujours ses interlocuteurs.

©  Prix Jacques-Goddet / Gilberto Chocce

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« Je sais que mon père me regardait »

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Millésime 2017

 

Jean-Luc Chabaud

Lauréat du 14e Prix Jacques-Goddet

Il restera dans l’histoire du Tour de France comme le premier « localier » couronné par le Prix Jacques-Goddet. Une récompense que Jean-Luc Chabaud, né en 1961, a largement méritée, et qui lui vaut d’innombrables messages de félicitations. Pour tout dire, la consécration de ce journaliste de terrain, adjoint au rédacteur en chef de L’Éveil de la Haute-Loire, a été immédiatement regardée comme un hommage mérité à tous ces serviteurs de la presse dont l’unique souci est d’informer justement un lectorat de grande proximité. Jean-Luc Chabaud y ajoute son cœur et son talent. Grande est la fierté de la profession. Il rejoint les treize autre lauréats.

© Prix Jacques-Goddet / Céline Demars

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« Saint-Bérain entre dans l’histoire du Tour »

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Millésime 2016

 

Stéphane Thirion

Lauréat du 13e Prix Jacques-Goddet

Le Tour de France 2016, celui qui lui vaut de recevoir le 13e Prix Jacques-Goddet pour un article « monstrueux, chauve et venteux » (c’est le titre) était le vingt-cinquième qu’il couvrait. Autant dire que Stéphane Thirion, journaliste au quotidien Le Soir, est de ces reporters blanchis sous le harnais, et que le mont-Ventoux, sujet de son papier, n’a plus de secrets pour lui. Il y ajoute cependant un superbe coup de plume depuis longtemps remarqué. N’avait-il pas déjà terminé deuxième du Prix Jacques-Goddet en 2007 ? Primé cette année, il devient le premier journaliste belge à inscrire son nom au palmarès. Ode, superbe, à la francophonie ! lauréats

© Prix Jacques-Goddet / Freddy Hauglustaine

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« Monstrueux, chauve et venteux »

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Millésime 2015

 

François Thomazeau

Lauréat du 12e Prix Jacques-Goddet

« François Thomazeau couvre le Tour depuis cette année 1986 où les Français ont cessé de le gagner. Marseillais né à Lille, branleur débordé, dandy débraillé et journaliste intègre, il a fait de l’oxymore un style de vie », peut-on lire à son propos sur le site VéloPro. Pour compléter, on ajoutera ici que ce journaliste-éditeur-écrivain est l’auteur d’une quarantaine de livres et qu’il a signé des milliers d’articles dans de très nombreux journaux, du Monde au Figaro. Déjà lauréat du Prix Crédit Lyonnais du meilleur article de la presse sportive en 2004, il devient le premier journaliste de l’histoire du Prix Jacques-Goddet consacré pour un article paru dans la presse en ligne. Ce dandy est avant tout moderne !

© Cristel Éditeur d’Art / ASO / O. Chabé

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« Ne tirez pas sur l’ambulance »

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Millésime 2014

 

Philippe Le Gars

Lauréat du 11e Prix Jacques-Goddet

« Je suis entré à la rubrique ‟Cyclisme” de L’Équipe le 6 janvier 1992 », aime à se souvenir Philippe Le Gars, grand reporter né à Quimper, le 24 octobre 1964. Autrement dit, un enfant élevé en Bretagne, dans la patrie du cyclisme… Puis un journaliste diplômé de l’école de journalisme de Bordeaux qui se passionna très vite pour les pays de l’Est. Du reste, pourquoi l’Ukrainien Andriy Grivko a-t-il choisi son micro pour lui confier sa douleur d’être un coureur patriote aujourd’hui ? Parce qu’il savait qu’il serait entendu… Un témoignage fort, qui vaut à Philippe Le Gars de recevoir le 11e Prix Jacques-Goddet et de rejoindre le groupe des lauréats.

D.R.

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« La dictature russe s’installe chez moi alors que je pédale »

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lauréats

Millésime 2013

 

Jean-Louis Le Touzet

Lauréat du 10e Prix Jacques-Goddet

Lorsqu’on lui demanda ses secrets, après qu’il eut reçu le Prix Louis-Hachette 2012 pour un reportage sur la fille de Kadhafi, Jean-Louis Le Touzet, journaliste à Libération, laissa couler cet aveu : « J’aime Kessel, le coup d’œil de Paul Morand, l’écriture sèche de Simenon ». Il aurait pu ajouter que cet authentique Breton, né à Saint-Pabu, dans les Côtes d’Armor en 1961, aime aussi le Tour de France qu’il a suivi à dix-huit reprises. La dernière fois ? C’était en 2013, lorsqu’il signa un fameux « pipi show » dégoulinant, si l’on ose dire, de formules et de talent. Il lui vaut le 10e Prix Jacques-Goddet.

© Cristel Éditeur d’Art / ASO / Bruno Bade

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« Avant Saint-Malo, le Tour a fait son pipi show »

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Millésime 2012

 

Gilles Comte

Lauréat du 9e Prix Jacques-Goddet

Né à Pontarlier le 3 novembre 1962, Gilles Comte suivait, en 1992, son vingt et unième Tour de France lorsqu’il s’est arrêté devant deux autres Francs-Comtois, Julien et Thibaut Pinot. Sa complicité native, mais surtout son talent véritable, lui ont permis de signer dans L’Équipe « Thibaut Pinot, au nom du frère », et de décrocher le 9e Prix Jacques-Goddet. « Une belle vision du terroir », devait apprécier Mme Bernadette Chirac, invitée d’honneur de cette édition. « Un regard attentif et sensible sur les gens », compléta Didier Decoin, le président du jury. Bref, une consécration pour ce journaliste entré dans le métier en 1988 et déjà lauréat de deux Prix Pierre-Chany, en 1995 et 2000.

© Cristel Éditeur d’Art / ASO / Bruno Bade

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« Thibaut Pinot, au nom du frère »

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Millésime 2011

 

Jean-Luc Gatellier

Lauréat du 8e Prix Jacques-Goddet

Né en 1961 à Beaumont-sur-Oise, Jean-Luc Gatellier compte dix-sept Tours de France à son actif comme grand reporter, d’abord sous les couleurs du Parisien, puis au quotidien L’Équipe qu’il a rejoint en 1995. Mais, en authentique amateur du geste sportif — jeune homme, il courait le 1 500 mètres —, il se souvient qu’il a bouclé également un Tour de France en cyclo-camping, avant de rouler en Irlande, en Allemagne… Bref, un pratiquant, un passionné et, surtout, un journaliste avisé, dont les lecteurs savent depuis longtemps la pertinence et le talent.

© Cristel Éditeur d’Art / ASO / Bruno Bade

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« Le Diable parlait anglais »

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Millésime 2010

 

Jean-François Quénet

Lauréat du 7e Prix Jacques-Goddet

Partageant son existence entre Angers, vieille terre cycliste, et la Malaisie, pays emblématique de la mondialisation du cyclisme, Jean-François Quénet est né le 25 mai 1967 à Brest. Après des débuts à Cyclisme International, il est devenu l’envoyé spécial quasi permanent du quotidien Ouest-France sur les courses. Puis il a choisi une vie de grand reporter indépendant, multipliant les articles pour Tuttobici, Cycling News et Le Parisien. Mais c’est avec « Le charme est Schleck », publié dans Vélo Magazine au soir du Tour de France 2010, qu’il reçoit le 7e Prix Jacques-Goddet. Il complète les septs lauréats.

© Cristel Éditeur d’Art / ASO / Bruno Bade

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« Le charme est Schlek »

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Millésime 2009

 

Manuel Martinez

Lauréat du 6e Prix Jacques-Goddet

Né le 18 février 1964, Manuel Martinez est grand reporter à L’Équipe. Après des débuts à l’Agence Centrale de Presse en 1987, puis un passage à Cyclisme International, il a été, six années durant, rédacteur en chef de La France Cycliste. Un premier et long engagement avant de rejoindre, en juin 1996, le groupe L’Équipe où il s’est naturellement affirmé comme le principal spécialiste du peloton espagnol. En 2009, il a suivi son treizième Tour de France. Un bon cru, évidemment, puisqu’il lui vaut le 6e Prix Jacques-Goddet pour son article « Fort comme la vie », consacré à Alberto Contador.

© Cristel Éditeur d’Art / ASO / Bruno Bade

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« Fort comme la vie »

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Millésime 2008

 

Bernard Chevalier

Lauréat du 5e Prix Jacques-Goddet

Né le 26 juin 1945, Bernard Chevalier, éditorialiste et chroniqueur, a collaboré vingt et un ans au quotidien L’Équipe où Jacques Goddet l’avait accueilli de son traditionnel « Bienvenue, mon vieux ! ». Déjà l’un des lauréats du Prix Martini en 1978, il reçoit, pour ce billet enlevé, le 5e Prix Jacques-Goddet qui récompense le meilleur article de presse publié pendant le Tour de France 2008. On imagine ce que lui glisserait Jacques Goddet : « Bravo, mon vieux ! ».

Bernard Chevalier, lauréat du 5e Prix Jacques-Goddet

© Cristel Éditeur d’Art / ASO / Bruno Bade

Lire l’article de Bernard Chevalier

« De mal en pis »

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Millésime 2007

 

Jean-Julien Ezvan

Lauréat du 4e Prix Jacques-Goddet

Né le 19 novembre 1968, Jean-Julien Ezvan est aujourd’hui adjoint au chef du service « Sports » du Figaro où il travaille depuis décembre 1997. Déjà lauréat du Prix Média Femmes et Sport en 2001, il reçoit, pour son beau portrait consacré à Jean-René Bernaudeau, le 4e Prix Jacques-Goddet qui récompense le meilleur article de presse publié pendant le Tour de France 2007.

Jean-Julien Ezvan, lauréat du 4e Prix Jacques-Goddet

© Cristel Éditeur d’Art / ASO / Bruno Bade

Lire l’article de Jean-Julien Ezvan

« Jean-René Bernaudeau : « Le business sera bon si le sport est prioritaire»! »

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Millésime 2006

 

Jérôme Le Gall

Lauréat du 3e Prix Jacques-Goddet

Né le 19 novembre 1953, Jérôme Le Gall est aujourd’hui adjoint au chef du service « Sports » du Télégramme où il est journaliste depuis 1980. Il reçoit le 3e Prix Jacques-Goddet pour un article visionnaire, écrit le soir même de la victoire de Floyd Landis à Morzine. Victoire qui n’en était pas une, l’Américain — on l’apprendrait par la suite — ayant subi un contrôle anti-dopage positif.

Jérôme Le Gall, lauréat du 3e Prix Jacques-Goddet

© Cristel Éditeur d’Art / Le Télégramme

Lire l’article de Jérôme Le Gall

« Renversant ! »

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Millésime 2005

 

Philippe Bouvet

Lauréat du 2e Prix Jacques-Goddet

Né dans la Manche, à Saint-Hilaire-du-Harcouët, le 9 novembre 1955, Philippe Bouvet n’oublie jamais qu’il est le fils d’Albert, jadis champion émérite ! Autrement dit, un enfant de la balle, d’une prescience cycliste en quelque sorte innée. Mieux que personne, cet ancien lauréat du Prix Antoine-Blondin et du Prix Pierre-Chany sent la course. En 2005, il suivait son vingt-cinquième Tour de France lorsqu’il écrivit cet article très subtil, « La fin d’une équivoque », pour lequel il reçoit le 2e Prix Jacques-Goddet.

Philippe Bouvet, lauréat du 2e Prix Jacques-Goddet

© Cristel Éditeur d’Art / ASO / Bruno Bade

Lire l’article de Philippe Bouvet

« La fin d’une équivoque »

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Millésime 2004

 

Yves Perret

Lauréat du 1er Prix Jacques-Goddet

Né en 1965, diplômé de l’Institut d’études politiques de Grenoble, Yves Perret, naturellement spécialiste de tous les sports de montagne, a découvert le reportage cycliste dans la roue de Thierry Cazeneuve, son prestigieux aîné au Dauphiné. Puis ce parfait conteur a fait son chemin jusqu’à devenir l’un des lauréats du Prix Pierre-Chany 1999. Aujourd’hui chef du service des sports du Dauphiné, il ouvre à jamais le palmarès du Prix Jacques-Goddet avec son article « Sur le vélo, je souriais », écrit au soir de l’étape du Tour de France 2004 qui arrivait à Arras.

Yves Perret, lauréat du 1er Prix Jacques-Goddet

D.R.

Lire l’article d’Yves Perret

« Sur le vélo, je souriais »

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